Cancer du sein

Cancer invasif le plus commun, le cancer du sein représente près de 20% de tous les cancers diagnostiqués chez la femme et 15% des décès liés au cancer dans le monde. Au cours des dernières décennies, le pronostic vital du cancer du sein s’est amélioré de manière radicale grâce à une meilleure détection et de meilleurs traitements. Cependant, il subsiste des sous-types de cancer du sein qui répondent mal au traitement et dont le pronostic vital reste médiocre. Un exemple typique est le cancer du sein métastatique triple négatif dont le taux de rechute est de 45% à 5 ans. Le SIRIC BRIO désire se concentrer sur ce type de patient, où la thérapie néo-adjuvante est applicable, puisque leur survie est un problème clinique non résolu. Plus généralement, BRIO souhaite développer un réseau régional pour les 5 millions de français vivant dans notre inter-région (régions Aquitaine et Limousin) qui pourront bénéficier de ce type de protocole néo-adjuvant lorsque le traitement classique ne sera pas adapté.

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Ce programme de recherche est mené par le Pr H. Bonnefoi et utilise les forces de Bordeaux dans le traitement du cancer du sein :

  • Institut Bergonié : plus de 1000 patientes atteintes du cancer du sein sont traitées par an et 150 bénéficient de cette thérapie néo-adjuvante.
  • Unité INSERM VINCO U916 avec un groupe dédié à la recherche contre le Cancer du sein.
  • Recherche clinique du CHU de Bordeaux etde l’Institut Bergonié
  • Psychologues et équipes de recherche de l’Université de Bordeaux.

Ce programme n’est pas centré uniquement sur la recherche de nouvelles thérapies mais aussi sur le patient et l’environnement de soins. Les objectifs principaux de BRIO sont :

  • La mise en œuvre de cliniques néo-adjuvantes dans les régions Aquitaine et Limousin pour développer l’utilisation de traitements néo-adjuvants pour les patientes pouvant en bénéficier ;
  • L’identification de nouvelles cibles et le développement de nouveaux tests génomiques prédictifs et proposer une stratification des malades pour identifier les candidats nécessitant une thérapie néo-adjuvante ;
  • L’évaluation de la fréquence et la sévérité de la détresse psychologique des patientes traitées par des thérapies néo-adjuvantes pour permettre d’établir des priorités d’interventions et pouvoir juger de l’efficacité des techniques utilisées pour les patientes atteintes de cancer du sein.