Microenvironnement

Les traitements contre le cancer sont soit non spécifiques (radiothérapies, chimiothérapies) et détruisent tous les composants cellulaires  de la tumeur qu’ils soient protecteurs ou non, soit “trop” spécifiques (ciblant un composant cellulaire en particulier dans la tumeur) ce qui mène à une résistance aux traitements et aux rechutes. Comprendre l’hétérogénéité des tumeurs afin de caractériser les communications entre cellules tumorales, cellules stromales saines, vaisseaux, cellules immunitaires et matrice extra-cellulaire est nécessaire pour proposer un traitement avec une spécificité adaptée. L’objectif de ce programme est de proposer des nouveaux traitements pour accroître le taux de survie des âtients en agissant sur la totalité du microenvironnement et de dépasser les limites des traitements traditionnels. Pour se faire, COMMUCAN (Intercellular Communication in cancer biology and therapy) étudie  la contribution de cette communication aux échecs de certains des traitements actuels et développe des nouvelles stratégies thérapeutiques basées sur des images 3D de la tumeur et non seulement sur du ciblage de voie métabolique.

Les coordinateurs de COMMUCAN :

     

COMMUCAN devrait permettre de :

  • Identifier de nouveaux réseaux de communication au sein du microenvironnement tumoral impliqués dans la progression tumorale et les métastases;
  • Poursuivre les recherches cliniques et pré-cliniques pour des cibles et biomarqueurs nouvellement identifiés;
  • Développer de nouvelles thérapies basées sur une compréhension plus globale de la biologie des tumeurs et des communications entre différents types cellulaires;
  • Développement de nanotchechnologies à visée thérapeutique et diagnostique ciblant des éléments du microenvironnement tumoral;
  • Développer des modèles mathématiques et des méthodes computationnelles de modélisation de la maladie ainsi que des modèles de prédictions des résultats cliniques en se focalisant sur la tumeur et les interactions du microenvironnement tumoral;
  • Appliquer les principes et l’analyse conceptuelle de l’économie évolutionniste pour mieux comprendre la progression tumorale.

Pour atteindre ces objectifs, COMMUCAN est divisé en plusieurs tâches :

La première qui consiste en « l’étude des mécanismes basiques de la communication intratumorale et recherche pré-clinique » et est dirigée par Dr Violaine Moreau, directrice de recherche dans l’équipe Bariton (Bordeaux research in translationnal oncology), Inserm.

« Développement de workflows in silico et nouvelles méthodes statistiques pour assister la recherche clinique et expérimentale » est dirigée par Pr Thierry Colin, de la société SOPHiA GENETICS, ex-chercheur Inria et professeur à l’ENSEIRB-MATMECA ainsi que Dr Macha Nikolski, bioinformaticienne, directrice du centre de bioinformatique de Bordeaux CBiB et directrice de MAbioVis, Labri.

« Développement de nanotechnologies comme outil de ciblage de biomarqueurs spécifiques et pour l’étude des voies de signalisations identifiées dans les tâches 1 et 2 » est dirigée par Pr Sébastien Lecommandoux, enseignant à ENSCBP-Bordeaux et directeur d’équipe au LCPO (laboratoire de chimie des polymères organiques) CNRS, équipe dans laquelle travaillent Dr Elisabeth Garanger et Dr Olivier Sandre, tous deux co-coordinateurs de cette tâhche avec Dr Pierre Nassoy directeur de recherche au LP2N Laboratoire Photonique, Numérique et Nanosciences.

La partie « Recherche clinique » est dirigée Pr Jean-Christophe Bernhard, chirurgien-urologue au CHU de Bordeaux, Pr Alain Ravaud, professeur en oncologie, directeur du département d’oncologie, coordinateur en oncologie au CHU de Bordeaux et Pr Serge Evrard, professeur en cancérologie (option chirurgie) à l’Université de Bordeaux et coordinateur en chirurgie à l’Institut Bergonié.

« Sciences oncoéconomiques, sociales et philosophie du cancer » est dirigée par Dr Phillipe Gorry, chercheur en économie de la science et de l’innovation & l’industrie pharmaceutique Gretah, CNRS et Dr Thomas Pradeu, directeur de recherche en philosophie des sciences à ImmunoConcept, CNRS.

 

[Page en cours de construction…]